Choisir son psychologue
Faire la démarche de consulter un psychologue n’est pas aisée. C’est s’avouer dans son intime que l’Autre compte, c’est pouvoir imaginer qu’un « autre secourable » existe.
C’est faire le pari que nous avons tous et toutes des ressources psychiques plus profondes et riches qu’il n’y paraît, c’est accepter de se découvrir pour vivre mieux.
Si certains ont à cœur de s’offrir par un investissement conséquent, un magnifique véhicule, faire une psychothérapie c’est s’octroyer le luxe de prendre soin de soi, de saisir des clés, de comprendre ses propres fonctionnements pour oser être, être plus heureux.
Sauter le pas de consulter un psychologue, c’est faire un premier pas vers soi parce qu’une situation personnelle parait insurmontable, relève parfois de l’ordre du vital, parce que c’est un moment clé (deuil, grossesse, naissance, séparation, retraite, maladie..) où un réaménagement psychique peut se faire.
En effet à cette occasion – parfois traumatique- la « peau psychique » est symboliquement entamée, voire effractée ; or, cette blessure, plaie ouverte, si douloureuse soit elle, laisse affleurer des contenus inconscients, qui, s’ils sont entendus, contenus, soutenus par une parole subjectivante, peut participer, à contrario, à un moment de retissage psychique et de profond mieux être.
Enfin, choisir son psychologue, c’est aussi une rencontre humaine réciproque. Ainsi plusieurs rendez-vous sont nécessaires pour décider ensemble de la possibilité de cette aventure thérapeutique.
Comment faire sa demande ?
Si le premier pas n’est pas toujours aisé, faire sa demande, a, en soi une valeur psychique et symbolique importante. C’est pour cela que je privilégie un premier contact oral.
Pour ma part la question de la confiance de départ accordée au clinicien est fondamentale.
Quelques séances (2 ou 3 entretiens) sont nécessaires afin que le clinicien et le patient puissent voir s’ils peuvent travailler ensemble. En effet il s’agit d’un investissement psychique et matériel importants : il est donc nécessaire de bien choisir son psychologue, qu’il soit une personne qui vous comprenne, une personne à qui vous avez envie de parler.
Où ? Dans un lieu, dans une durée temporelle
« Les processus du système inconscient sont intemporels c’est-à-dire qu’ils ne sont pas ordonnés dans le temps, ne sont pas modifiés par l’écoulement du temps et n’ont absolument aucune relation avec le temps ». L’inconscient, Freud, 1915.
Un cadre contenant : un lieu, un temps
Le cadre de la thérapie analytique n’est pas anodin et participe au bon déroulement de la thérapie. Il se constitue par le fait de venir de façon régulière, dans un même espace, dans un même lieu, un même jour et un horaire décidé conjointement avec le thérapeute. En effet, cet environnement contenant pose les bases sécurisantes où peut déployer, au rythme de chacun, la parole et la pensée. La régularité des séances est garante d’un travail psychique fait en profondeur.
Le divan à distance : par téléphone, en téléconsultation
Le cadre peut s’aménager afin que les séances puissent avoir lieu par téléphone.
Les téléconsultations, lorsque la situation l’exige, (impossibilité physique ou médicale, distance géographique, crise sanitaire) se déroulent par téléphone. Je privilégie, comme lors du premier contact, la voix, la parole. Le cadre est le même tandis que je propose ce dispositif parce que plusieurs entretiens ont été préalablement réalisés en présentiel ; Une séance par mois doit pourtant se nourrir de la présence physique de chacun.
Combien de temps dure une thérapie ?
« Marche » (…) pour calculer la durée du voyage, il faudrait connaitre le pas du voyageur(…) le névrosé change facilement de progression. Il est à peine possible d’indiquer par avance la durée éventuelle du traitement » Freud, la technique psychanalytique, 1913.
La question du temps est très subjective : pour l’inconscient le temps n’existe pas selon Freud. On le ressent lorsqu’un événement traumatique semble s’être déroulé la veille tandis qu’il a eu lieu à des années de distance, voir des décennies. Si une problématique est abordée, elle peut l’être par bien des angles tandis qu’une problématique elle-même touche plusieurs secteurs de vie : c’est à l’image de l’oignon avec ses différentes couches qu’on ne cesse de retirer. De quelques mois à quelques années…Qu’il s’agisse d’un soutien temporaire de quelques mois (suivi de deuil, coming-out, grossesse…) ou d’un suivi plus long qui est alors un vrai approfondissement de soi (suite à une dépression par exemple »parce que ça ne peut pas continuer comme ça »), le réaménagement psychique se fait doucement , en profondeur , à son propre rythme, oserais-je dire au rythme de son propre inconscient et de ce qu’il peut supporter !Il n’est pas toujours simple d’être face au miroir, surtout quand qu’il s’agit de découvrir certains traits de son propre visage !
Quand venir ?
Un minimum d’une séance par semaine est nécessaire. Pour des phases de crise 2, voire 3 entretiens sont possibles : en effet, parfois la souffrance est telle qu’une séance par semaine est insuffisante, d’autant que divers contenus psychiques peuvent être travailler et contenir la personne en souffrance.
Le Cadre
La séance dure 45 minutes.
Elle a lieu hebdomadairement et se déroule, le même jour, à la même heure.
Ce cadre contenant, fondement de la thérapie analytique, est à mon sens important car il permet de contenir en un temps et un lieu ce qui va se dire. Parce qu’il faut du temps pour dérouler sa pensée, pour co-penser, pour y repenser ou laisser flotter entre deux séances, parce que chaque semaine, telle la vague marine du conscient recouvre l’inconscient de ce qui s’est inscrit dans le sable.
Pour prendre contact
La prise de contact initiale se fait par téléphone ou par un premier mail : vera.fak@hotmail.fr et permet d’évoquer votre demande, puis un premier rendez-vous se fixe ensemble.
Dans les trépidations de la vie parisienne, je vous reçois pendant votre pause déjeuner ou suite à votre journée de travail, en présentiel ou en téléconsultation selon les conditions sanitaires.
Mon cabinet est situé 4 rue Cambon 75001 Paris. Métro Concorde ou Madeleine.